Nous sommes ravies de pouvoir participer au 10ième Luxembourg FilmFest et ceci avec un film dont le sujet nous est très particulièrement cher cette année: le travail et l’esclavage domestique moderne.
Le 6 mars il y aura une exposition de livres du CID sur le sujet.
https://www.luxfilmfest.lu/overseas
Belgique, France , 2019 / 90 min / VO philippine et anglaise avec sst. français ou anglais / documentaire
« Overseas » met en lumière l’esclavage domestique moderne tout en présentant la détermination des femmes exploitées.
Aux Philippines, on envoie environ 200 000 femmes chaque année à l’étranger pour travailler comme domestiques et/ou nourrices. Elles laissent souvent derrière elles leurs propres enfants, avant de se jeter dans l’inconnu. Ce phénomène de société est encouragé et promulgué par le gouvernement philippin qui érige ces travailleuses outremer en héroïne de la nation.
Le film s’intéresse plus particulièrement au programme institué par le gouvernement qui définit précisément les caractéristiques d’une travailleuse domestique. Dans un des centres de formation, un groupe de candidates au départ se préparent au « grand saut » dans l’inconnu, au mal du pays et aux maltraitances qu’elles pourraient subir. Lors de jeux de rôles, les femmes se mettent tantôt dans la peau d’une employée tantôt dans celle des employeurs. À la limite de la fiction, Overseas traite de la servitude moderne dans un monde globalisé, tout en insistant sur la détermination de ces femmes, leur sororité et les stratégies mises en place face aux épreuves à venir.
ven | 06/03 | 18:30 | Ciné Utopia | VO PH & ANG avec sst. FR | Public | |
sam | 07/03 | 16:30 | Cinémathèque | VO PH & ANG avec sst. ANG | Public | |
mar | 10/03 | 16:30 | Ciné Utopia | VO PH & ANG avec sst. FR | Public |
« La caméra de Yoon est à la fois ferme et douce, étreignant ses sujets. » Julian Ross, film-documentaire.fr
« L’essai le plus vertigineux du festival [de Locarno] sur l’expérience et son double est un documentaire traversé de quasi-fiction d’anticipation : Overseas » Julien Gester, Libération, 16/08/19